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Il fait beau à Gand, suffisamment pour boire un verre en terrasse. C’est l’occasion de profiter du soleil et de prendre l’air. Histoire de voir et d’être vu. De discuter ou de réfléchir en silence. Et aussi… de vider son sac. C’est en tout cas ce qu’a fait la dame assise à la table d’à côté. Avec quelques amies, elle a dégusté un cava doré et des olives grecques. 

Je l’ai reconnue, c’est la propriétaire du salon de coiffure de mon village. Je ne sais combien de fois, elle a raconté à ses amies l’incompétence de son personnel. Non pas pour les coupes et les coiffures, mais pour le désordre qui règne dans le salon. « C’est si difficile de remettre le shampoing en place après l’avoir utilisé ? Et le sèche-cheveux doit être sur son support ! Je l’ai au moins dit mille fois à mes coiffeuses… » 

Je n’ai pas été surpris. C’est la frustration de nombreux entrepreneurs, parents ou conjoints. 

Ce qui m’a surpris, c’est ce qui s’est passé le lendemain ! Alors que je charge mes courses hebdomadaires dans ma voiture au supermarché local, j’aperçois cette dame du coin de l’œil. Elle est en train de mettre un dernier carton de lait dans sa voiture de luxe. Elle regarde brièvement autour d’elle, ne voit personne dans les environs immédiats et pousse un peu le caddie vide, qui n’a pas de pièce, le faisant rouler 3 mètres plus loin. Ainsi, il ne l’empêchera pas de faire sa marche arrière. Mais il est à 25 mètres de l’endroit où les autres caddies attendent leur prochain utilisateur. 

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